❌ TOP 5 des pires attitudes 🚫 d’automobilistes abidjanais
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  • Photo du rédacteurKouassi Jérémie

❌ TOP 5 des pires attitudes 🚫 d’automobilistes abidjanais


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Pour des routes plus sûres et fluides, il faut des automobilistes soucieux de leur propre sécurité et de celle des autres. Hélas sur les routes abidjanaises en particulier, l’on déplore de manière assez récurrente l’incivisme dont certains font preuve. Des attitudes qui, à force d’usage, gangrènent les bonnes mœurs et augmentent le niveau d’insécurité sur nos routes. Voici notre TOP 5 des pires d’entre elles que chacun devrait surveiller minutieusement afin d’adopter une conduite plus responsable ; une manière pour nous de tirer la sonnette d’alarme.


1- L’incivisme au feu rouge, la routine ?


En dépit des risques, les automobilistes en conflit avec le feu rouge sont de plus en plus nombreux et cela est aberrant. Il est désormais courant d’observer plusieurs automobilistes continuer de traverser un carrefour et ce, malgré le feu rouge depuis un moment. Mais quand on y pense, à quoi bon prendre autant de risques plutôt que patienter quelques dizaines de secondes ?


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Les urgences sont nombreuses et tout le monde ne voudrait appuyer sur le frein qu’une fois arrivé à destination. Sauf que dans ce cas, aucune règle de priorité ne serait valable et ce serait l’anarchie absolue dans laquelle circuler deviendrait impossible. En plus, en brûlant le feu, vous vous exposez aussi à des sanctions en cas d’interpellation par un agent de Police.


2- Rouler sur le trottoir ou créer des voies secondaires ?

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En général sur un tronçon donné, la discipline et le respect des voies et sens de circulation semble effective jusqu’à ce que surviennent les embouteillages. Lorsque les longues files d’attente commencent à prendre forme, certains automobilistes n’hésitent pas à employer tous les moyens envisageables pour s’en extirper. Cela parfois sous le nez des agents de Police, observateurs et impuissants face à la masse.



Qu’il s’agisse de particuliers ou de transporteurs, les trottoirs n’y échappent plus désormais, au grand dam des piétons contraints de céder le passage. Car pour eux le risque de se faire renverser en plein trottoir par des chauffeurs croyant à la légitimité de leurs manœuvres est démultiplié. D’ailleurs, de nombreuses altercations entre automobilistes et piétons très remontés ont couramment lieu à ce sujet.


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Quand il arrive que même les trottoirs semblent insuffisants, alors on assiste à la création de voies secondaires en tous genres. À contresens généralement et sous diverses formes, ces voies se créent et sont empruntées par les plus zélés, sous couvert ou non. En toute impunité, ces acteurs s’en donnant le privilège contribuent au désordre rendant bien des voies impraticables aux heures critiques particulièrement.


3- Ignorer les signaux d’une ambulance en oubliant qu’elle ne transporte pas que les autres ?

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Hommage à tous ces ambulanciers qui participent au quotidien à des missions de sauvetage souvent extrêmes et des plus urgentes. Le fait pour une ambulance d’arriver à destination avec ne serait-ce que quelques minutes d’avance peut être salvateur pour une victime. Et cela, les usagers ont tendance à l’ignorer ou le négliger lorsqu’ils en voient une apparaître dans leur rétroviseur. Pour rappel, les ambulances mandatées par le SAMU et celles utilisées par les pompiers bénéficient d’une priorité absolue. Cela signifie que tout usager est tenu de leur céder le passage dans le cadre d’une intervention.


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Mais au-delà de la règlementation en vigueur, le bon sens voudrait qu’on se hâte pour laisser passer une ambulance pour deux raisons. La première est que vous ou l’un de vos proches pourrait y être transporté un jour. La deuxième c’est qu’en cas d’incident avec une ambulance, il vaut mieux ne pas être déclaré fautif après le constat. Alors avant de crier un jour à la méchanceté des autres, que chacun révise sa propre conduite. De même, ne prenez pas le malin plaisir de rester dans le sillage d’une ambulance en prenant les mêmes risques.


4- Le téléphone au volant n’a pas encore fait sa dernière victime

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Le problème avec le téléphone au volant, quitte à se répéter une énième fois, c’est qu’il occupe toujours l’attention du conducteur, même brièvement. Dans de telles conditions, même une fraction de seconde suffit pour que l’accident se produise. Hélas de nombreux automobilistes abidjanais semblent plus aguerris que les autres, tenant même parfois leur téléphone au volant sans discrétion aucune.


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Que ce soit pour un appel, pour textoter, etc, l’on assiste sans doute à un effet de mode en pleine expansion. Seulement, les conséquences qui vont avec sont parfois dramatiques et il est toujours regrettable d’imaginer qu’il aurait suffi d’un peu d’attention pour éviter l’irréparable. De nombreuses solutions alternatives existent, servez-vous-en pour ne pas perdre de vue la route.


5- Garder les vitres montées lors d’une assistance pour se garer, à quoi bon ?

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Certains automobilistes tiennent plus à la température de leur habitacle qu’à la sûreté de leurs manœuvres pour se garer. Alors ces derniers ont la fâcheuse habitude de garder les vitres hermétiquement remontées pendant qu’ils se laissent guider lors d’une manœuvre de parking, par exemple. Le problème, c’est que la gestuelle de la personne à l’extérieur est souvent mal interprétée ou s’avère insuffisante pour appréhender correctement les choses.


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Le minimum voudrait que vous baissiez ne serait-ce que la vitre côté conducteur, même légèrement, pour entendre les consignes verbales de votre assistant. Sans oublier que vous pouvez aussi entendre plus facilement les bruits environnants, apprécier plus aisément une situation dangereuse et réagir immédiatement. Voici donc un aspect qui peut paraître banal, mais qui, curieusement, peut aider à prévenir de nombreux accrochages ou incidents bénins, voire graves.



Progressivement, les mauvaises attitudes s’installent et s’étendent sur nos routes, des plus jeunes automobilistes aux plus expérimentés. La prise de conscience doit être générale et surtout immédiate afin d’y remédier durablement. Sensibilisons notre entourage également.


Car n’oublions pas que les touristes et étrangers qui découvrent nouvellement la Côte d’Ivoire l’apprécieront aussi en fonction de la route. Montrons-leur le bon exemple afin qu’ils sachent se tenir à leur tour ; une sorte d’éducation internationale. Merci encore de nous lire et heureuse année 2022 à tous les lecteurs de AVA-CI !

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